Immersion dans une unité d'élite : les YATAR
YATAR est aujourd’hui l’une des unités les plus singulières et indispensables de la sécurité israélienne.
Constituée de volontaires issus des rangs d’élite de Tsahal, sa mission est simple et vitale : intercepter les menaces terroristes avant qu’elles ne frappent, en intervenant précisément dans les zones où les forces traditionnelles ne peuvent pas accéder.
YATAR : une unité indispensable
Née autour de 2016, YATAR a grandi rapidement : 80 volontaires formés, 12 bases opérationnelles déployées à travers le pays, et surtout plus de 40 véhicules ATV spécialisés capables de se déplacer de nuit comme de jour dans des terrains impossibles pour les véhicules classiques. Ces ATVs — leur signature — permettent d’atteindre en quelques minutes des points d’infiltration, des vallées, des zones désertiques ou des sentiers frontaliers où personne d’autre ne peut circuler.
YATAR opère sur plusieurs lignes de front :
- Gaza : infiltrations, armes, explosifs.
- Frontière Égypte–Israël : contrebande lourde et trafics violents.
- Frontière jordanienne : franchissements illégaux, armes et drogues.
- Yéhouda VéShomron : prévention d’attaques et intervention rapide dans des zones rurales isolées.
Le transport rapide de blessés jusqu’aux équipes médicales situées près des frontières.
Grâce à leurs ATVs ultra-mobiles, YATAR peut extraire et transférer un blessé bien plus vite qu’un véhicule classique, surtout dans les zones où le terrain est accidenté. Cette capacité sauve des vies. Littéralement.
Leur doctrine reste l’une des plus modernes du pays : agir avant l’attaque, couper les routes des contrebandiers, intercepter, dissuader, répondre en premier, et maintenir une présence continue sur les zones les plus sensibles. En 2025, une unité YATAR dédiée à Yéhouda VéShomron a même été assermentée officiellement par la Police israélienne comme équipe de first-response.
Au-delà des chiffres, YATAR incarne un esprit rare : des hommes et des femmes qui s’engagent bénévolement, après l’armée, pour continuer à protéger Israël, à toute heure, dans les endroits les plus dangereux. Leur action prévient des attaques, sauve des vies, et crée une ligne de défense mobile que personne d’autre ne peut assurer.
YATAR, une unité discrète, mobile, déterminée — essentielle.
Un mot sur Reouven, celui qui nous a mis en relation
Si notre association a découvert YATAR, c’est grâce à Reouven (@reouvensmith) — un amoureux d’Israël profondément engagé dans plusieurs projets de sécurité qui transforment la réalité sur le terrain. Dans son message, il nous a présenté YATAR comme une unité unique, composée de réservistes issus des forces spéciales, dont certains se sont portés volontaires dès le 7 octobre et opèrent depuis presque 24/7.
Il nous a décrit leurs missions : renforcer les frontières, intervenir en zones hostiles, évacuer des blessés sous le feu, prévenir les infiltrations et participer à des opérations sensibles. Ses explications claires et passionnées nous ont donné l’envie de mieux comprendre leur travail, de les rencontrer et d’examiner comment, à notre niveau, nous pouvons les aider.
- Youtube : Reportage en hébreu fait par i24
- Israel HaYom : Publireportage
- Lien vers le site officiel des YATAR
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Nos premiers jours de guerre de l’opération Épées de fer
Nous courons au Mamad (chambre forte), la guerre commence sur ma terre si chère à mon cœur, le temps s’arrête, la veille nous dansions avec les rouleaux de la Torah et le lendemain nous courrons aux abris. L’opération Épées de fer a démarrée, nous ne savons pas encore ce qu’il se passe dans notre Terre d’Israël.

Deuxième semaine de guerre, je prie pour nos otages et nos Hayalims
Aujourd’hui, une routine s’est installé à la maison malgré les alertes qui nous prennent toujours par surprise. Depuis ce matin, j’ai envie de crier : je repense à ces vidéos, ces images, ces personnes retrouvées les unes après les autres qui défilent dans ma tête. C’est trop dure. Je pense aux otages est ce qu’ils mangent, dorment, ou sont ils ?

Troisième semaine de guerre, nous sommes plus fort que jamais !
Aujourd’hui, nous sommes le 23 octobre, presque 15h sans boom, pas d’alertes mais je ressens un sentiment de pression. Je ne sais pas si c’est l’enfermement, ou le fait de l’inconnu de la situation mais aujourd’hui je dois tout faire vite

Am Israel Hai ! 4ème semaine de guerre, le drapeau d’Israël flotte partout !
Une semaine que je ne vous ai pas écrit, 1 mois que la guerre a débuté, 1 semaine que j’observe ce qui se passe. Les réveils sont devenus amers, les pertes des soldats dans la semaine nous déchirent le cœur, le nombre d’otages est passé à 241.

Cinquième semaine de guerre, ma première soirée dans une base de H’ayalims !
Après deux azakot à Ashdod, je m’apprête pour la première fois à suivre mon mari dans l’aventure des H’ayalims, une soirée inoubliable malgré la guerre. C’est parti, malgré l’angoisse que j’ai pu ressentir avant de partir elle s’est envolée à partir du moment où j’ai compris l’aide que nous allions apporter.

Sixième semaine de Guerre, LEVEHAD en action chez les Givati
14:30 nous allons chez les GIVATI : une unité de combattant. Nous allons leur faire une soirée avec le chef des briks qui s’appelle Bourika Bourika, il est exceptionnel.
Je vais faire une petite parenthèse car tu t’aperçois que chaque personne que tu rencontres pendant ces moments de guerre est exceptionnel !