Chacun est beau à sa manière. Chaque personne fait une mitsva, chaque personne grandit d’un coup , chaque personne se renforce. Celui qui ne mettait pas les tsitsit … les mets, celle qui ne savait pas mettre une jupe la porte avec élégance …
Je crois qu’il évident de dire que chaque Neshama grandit chaque jour.
Je reviens donc à cette soirée, nous sommes partis tout acheter pour faire un bar à bonbons, et j’étais loin de m’imaginer que ça allait être autant réconfortant pour nos H’ayalim. On arrive sur place, toujours avec cette équipe de bénévoles formidables à laquelle nous sommes réunis sous un seul nom : LEVEHAD !
Nous disposons tout et les hayalims sont tellement heureux de se remplir une assiette de bonbons et de pouvoir déguster une brick toute chaude fait par ce monsieur bourika qu’ils connaissaient tous finalement, à travers les réseaux ou parce qu’ils ont du déguster ces fameuses briks en passant un jour au Houk Hacarmel à Tel Aviv.
La soirée se déroule à merveille bh., et là un jeune homme de 19 ans se nommant Ephraim vient nous voir car nous parlons français et la première chose qu’il m’a dit :« c’est réconfortant de vous voir » Je vais, à présent, vous raconter son histoire avec laquelle il a pris soin de se livrer hier soir sans que je ne pose aucune questions.
Ce petit Ephraim k., vient de Boulogne, il a 19 ans et après son baccalauréat décide de venir faire l’Alya seul dans une Yeshiva à Haïfa. Il va faire son année et puis rentre à TSAHAL en mars dernier , et choisi parmi l’une des plus grandes unités de tsahal. Ephraïm poursuit ses entraînements et puis le 7 octobre, jour du drame, il sera appeler tout de suite parmis les premiers ce jour là. Il va monter dans la voiture de TSAHAL et va passer par tous les endroits et toutes les routes où l’horreur a commencé.
Il m’a raconté qu’il a tout vu sur son passage, et a vécu ses premières azakot où il a du se mettre par terre sous un arbre.
Comme il me la répété les 3 premiers jours ont été très très durs moralement mais c’est un vaillant soldat. Et il fière de faire partie des H’ayalims et de pouvoir défendre sa terre. A aucun moment il n’a eu de doutes, il aime sa terre et la défend avec un cœur comme tous les hayalims.
Pas un mot plus haut que l’autre, d’une humilité hors du commun !
Ephraim, dort dans un gymnase sur un matelas par terre et où il y a une douche. D’ailleurs, il m’a dit :
« C est formidable BH, j’ai un toit au dessus de ma tête et j’ai le droit à la douche » Ephraim ne s’est plaint à aucun moment. Il nous a dit que c’était formidable ce qu’on avait fait ce soir d’avoir amener des bonbons, d’avoir fait une petite ambiance , 1 mois et demi qu’il na rien vu de tout cela.
Ce n’est pas formidable ce que l’on fait c’est juste normale d’avoir donner de notre temps à nos frères. Pour reprendre le slogan que mon mari à donner à l’association :”Notre coeur bats à l’unisson, en bleu & blanc” C’est pour ça qu’avec toute l’équipe de LEVEHAD nous menons nos différentes opérations ! raim m’a ému au plus au point.
Ephraïm m’a ému au plus au point. Un garçon si jeune mais tellement grand et gracieux bh.
Ephraim va être appelé pour rentrer chez l’ennemi en fin de semaine, j’ai le cœur serré de le laisser mais il doit retourner à sa garde. Une rencontre unique dans une base vraiment très spéciale. Voilà l’histoire d’un petit français israélien vaillant et Guibor comme jamais !
En vous écrivant, les larmes coulent car ces H’ayalims sont devenus une deuxième famille , un partage d’un amour unique et d’échanges qui va au-delà de ce que l’on peut imaginer.